Hommage en l'honneur et dans le souvenir des 60 membres du groupe "Honneur et Patrie"
Hommage en l'honneur et dans le souvenir des 60 membres du groupe "Honneur et Patrie" à La Rochelle
En présence des autorités civiles, l'ANMONM17, le sdis17,ONACVG17,la Coordination mémorielle de la Rochelle et le public
Hommage en l'honneur et dans le souvenir des 60 membres du groupe "Honneur et Patrie" arrêtés en septembre 1943, fusillés, abattus et morts en déportation et les combats de Saint Maurice et Hommage aux fusillés de Chef de baie En 1942, le mouvement « Honneur et Patrie », créé à l’initiative de Léopold Robinet, aux côtés de personnalités rochelaises engagées comme Edmond Grasset et Raymond Bouchet, donne un nouveau souffle à la lutte. La mission de ce mouvement, dont le nom est inspiré de celui d’une émission de la BBC, est de recueillir et de transmettre toutes les informations concernant les activités de l’occupant allemand. Avec le ralliement du commandant Eugène Lisiack, officier en retraite membre du réseau Centurie, Honneur et Patrie s’investit à partir de 1943 dans des actions militaires. En septembre 1943, une vague d’arrestations menée à La Rochelle et Rochefort vient donner un coup d’arrêt au mouvement. Les membres d’Honneur et Patrie sont interrogés et torturés, avant de subir un simulacre de jugement à Bordeaux au début du mois de décembre. Vingt-deux condamnations à mort sont prononcées. Vingt personnes sont exécutées le 11 janvier tandis que Louis Prunier, dernier prisonnier membre du mouvement, est abattu à son tour le 1er février 1944. Edmond Grasset, en fuite à Paris et condamné par contumace, est abattu par la Milice le 8 mai 1944. Un monument vient rappeler aujourd’hui le sacrifice des résistants rochelais. Située à proximité du casino, cette stèle est frappée de la mention « Résistance — 1940-1945 — Forces françaises libres — Résistance intérieure », affiche l’appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle et une croix de Lorraine. Une occasion offerte à tous les Rochelais et visiteurs de la ville qui passent devant ce mémorial de se souvenir et de rendre hommage aux femmes et hommes qui ont lutté pour la liberté. L’Association républicaine des anciens combattants (ARAC) est une association d'anciens combattants, proche du Parti communiste français, créée en 1917. Historique de l'Arac L'ARAC fut fondée en novembre 1917, durant la Première Guerre mondiale, par Raymond Lefebvre, Henri Barbusse (son premier président) et des proches (dont Georges Bruyère, Paul Vaillant-Couturier, ), anciens combattants de la Première Guerre mondiale et souvent militants de la SFIO et de la SFIC. Ils lui fixèrent quatre principaux objectifs : obtenir, puis défendre et étendre les droits à réparation des anciens combattants et victimes de guerre ; rassembler les hommes et les femmes dans l'action contre la guerre, pour la paix et la solidarité entre les peuples ; cultiver la mémoire de l'histoire dans un esprit de vérité. promouvoir les idéaux républicains de liberté, d'égalité et de fraternité et lutter contre le colonialisme et le fascisme. Dans l'entre-deux-guerres, l'Arac était la grande organisation d'anciens combattants communistes (proche du Parti communiste1), tandis que beaucoup d'autres organisations (telle l'Union nationale des combattants) étaient (du moins en ce qui concerne leurs dirigeants), attirées par un certain nationalisme voire un activisme nationaliste. Néanmoins, le 6 février 1934, l'Arac a appelé à manifester place de la Concorde, avec les autres associations d'anciens combattants. En octobre 1939, l'association est dissoute en même temps que les autres organisations communistes2. Le journal de l'ARAC, Le Réveil des combattants, recommence à paraître en octobre 1945 (no 1). Après la Seconde Guerre mondiale, son siège se trouve 45 rue du Faubourg-Montmartre (9e arrondissement de Paris). (wikipedia)