Cérémonie commémorative au cimetière militaire Allemand de Berneuil (17460)
Dans le cadre des relations fraternelles entre les peuples Allemand et Français, les autorités civiles et militaires ont été conviées par Madame la Consule générale d'Allemagne pour la Cérémonie commémorative à l'occasion de la Journée de Deuil National Allemand au Cimetière Militaire Allemand de Berneuil le 17 décembre 2024. La Cérémonie s'est poursuivie au Monuments aux Morts de la commune de Berneuil."
Le cimetière militaire allemand de Berneuil (en allemand : Deutsche Kriegsgräberstätte Berneuil) est une nécropole militaire et un lieu de mémoire relatif à la période de la Seconde Guerre mondiale. Il fait écho à la nécropole nationale de Rétaud, située quelques kilomètres plus loin, qui regroupe les corps de combattants français et alliés.
La décision de créer un cimetière militaire allemand sur le territoire de la commune de Berneuil fait suite à un accord signé entre les gouvernements français et allemands en 1954. Il fut inauguré en juin 1967. Aménagé en bordure de la route nationale 137, importante voie de communication entre les villes de Saintes et de Pons, le cimetière est établi sur une éminence dominant la plaine alluviale de la Charente et les vignobles de Cognac.
Conçu comme un cimetière de regroupement, il abrite les dépouilles de 8 342 soldats (en 2014) de la Wehrmacht tombés dans les départements du sud-ouest de la France. 353 n’ont pas été identifiés. Il se présente sous la forme d’une vaste esplanade centrale dominée par une croix en béton de 11 mètres de haut. Au pied du tertre portant la croix monumentale est aménagée une tombe commune abritant les restes de huit soldats allemands identifiés et de trois soldats « demeurés inconnus ».
Huit parcelles s’articulent autour de l’esplanade centrale. Couvertes d’une pelouse bordée d’arbres, elles abritent la majorité des sépultures. Celles-ci sont matérialisées par des dalles de pierre grise qui s’alignent en rangées droites.
Si l’immense majorité des soldats tombés l’ont été au cours des combats lors de la libération de la France (lesquels se sont poursuivis tardivement en Charente-Maritime, avec la présence de la poche de Royan et de la pointe de Grave et de la poche de La Rochelle), le cimetière abrite également les dépouilles de soldats tués par les maquisards et celles de quelques centaines de prisonniers de guerre morts en détention au camp de prisonniers de Saint-Médard-en-Jalles des suites d’une violente épidémie de typhus. Par ailleurs, les tombes de quatre aviateurs de la légion Condor morts dans l’écrasement accidentel de leur appareil en janvier 19391 sur le territoire français rappelle l’engagement des Allemands dans la guerre civile espagnole aux côtés des nationalistes de Franco dès 1936. Enfin, le carré 7 du cimetière abrite les tombes de deux commandants de la poche de Royan, le colonel Sonntag et le capitaine de frégate von Berger.
Cimetières de France et d'ailleurs